Il était une fois une petite fille nommée Athénaïs. Elle vivait dans une prairie verte et fleurie. La brise était douce. Le ciel était bleu. Athénaïs portait une robe légère et des souliers roses. Chaque matin elle se réveillait avec un grand sourire. Près d’elle, dans l’herbe, reposait sa poupée préférée. Elle s’appelait Poupée. Athénaïs l’adorait. Elle jouait avec elle. Elle lui racontait des histoires. Elle lui donnait de petits bouquets de fleurs. Elle lui chantait des chansons douces. Poupée écoutait avec attention. Ensemble, elles riaient et s’amusaient sous le soleil.
Un jour, Athénaïs chercha Poupée et ne la trouva plus. Elle ouvrit grand ses yeux. Elle fouilla la prairie. Elle appela très fort. « Poupée ! Poupée ! » Rien ne bougea. Aucun rire ne revint. Athénaïs sentit son cœur se serrer. Elle se mit à pleurer. De grosses larmes roulèrent sur ses joues. Alors une jolie Fleur s’inclina devant elle. Fleur était rose et jaune. Elle brilla d’un éclat doux. Fleur parla d’une voix tendre : « Athénaïs, calme-toi. Je vais t’aider. » Athénaïs sécha ses larmes. Elle remercia Fleur d’un petit sourire.
Fleur guida Athénaïs vers un sentier caché sous des herbes hautes. Elles rencontrèrent un Cheval de bois. Cheval était doux et sage. Il était posé près d’un trèfle géant. Athénaïs monta sur son dos. Cheval trotta lentement. Ensemble, ils partirent à la recherche de Poupée. La prairie se transforma peu à peu en un chemin secret. Les fleurs dansaient. Les papillons volaient en rond. Le soleil jouait à cache-cache derrière les nuages.
Au bout du chemin, elles arrivèrent devant une petite maison sombre. Une vieille Sorcière y vivait. Elle avait pris Poupée par jalousie. Elle gardait la poupée dans une boîte en bois. Athénaïs sentit un frisson. Elle respira profondément. Elle se rappela les mots de Fleur : « Sois courageuse. » Athénaïs avança. Elle salua la Sorcière d’une voix claire : « Bonjour madame Sorcière. Puis-je récupérer ma poupée ? » La Sorcière fronça les sourcils. Elle secoua sa tête ridée. Elle répondit d’une voix rauque : « Pourquoi veux-tu ta poupée ? » Athénaïs sourit doucement. Elle dit : « Poupée est mon amie. Elle me comprend. Je l’aime fort. »
La Sorcière resta muette un instant. Elle regarda Athénaïs. Elle vit la tristesse et le courage dans ses yeux. Alors elle ouvrit la boîte. Elle tendit Poupée vers la petite fille. « Prends-la », murmura-t-elle. Athénaïs remercia la Sorcière avec un petit bisou sur la joue de Poupée. Fleur et Cheval applaudirent. La Sorcière sourit pour la première fois depuis longtemps.
Athénaïs monta sur Cheval. Elle serrat fort Poupée contre son cœur. Fleur les accompagna jusqu’à la prairie en chantant une douce mélodie. Elles arrivèrent où le jour avait commencé. Les nuages s’écartaient. L’herbe brillait. Athénaïs remercia encore ses amis. Elle se sentait remplie de joie. Elle souriait très fort.
Athénaïs rentra chez elle avec Poupée. Elle la posa sur son lit. Elle lui fit une couronne de petites fleurs. Poupée parut très heureuse. Athénaïs ferma les yeux. Sa journée avait été belle et pleine d’aventure. Elle s’endormit en pensant à ses nouveaux amis.
Athénaïs est heureuse. Elle rit.!